Archive pour l'année : 2011

Puisque le concours de promotion du corps de ballet de l’Opéra de Paris a lieu plus tôt désormais (alors que traditionnellement il avait lieu au moment des fêtes de Noël), je vous invite à lire le compte-rendu d’Ariane Bavelier sur Le Figaro.

Ainsi, notre Alain s’en alla .

On le suivit des yeux, entrant dans ce couloir peint en beige, on espérait qu’il se retournerait, comme dans les films, pour qu’on puisse voir ce visage une toute dernière fois, mais non,  il continua tout droit jusqu’à ce qu’on le perdit de vue, car ce n’était point un film, c’était la réalité et il fallait l’accepter comme elle l’est même si parfois, elle est assez dure, mais c’est comme ça, c’est la vie, il  y a parfois des hauts et des bas…

Dès qu’il disparut, on éclatait toutes en sanglots, je m’étais réfugiée dans les bras de Mariem, elle dans les bras de Azza, et Azza dans ceux de Leila, on était une grosse boule de danseuses en larmes, déchirées par un rude départ…

Le chemin, du retour était encore plus long, il y avait une ambiance assez triste, on n’arrêtait pas de pleurer, on ne le pouvait pas tout simplement.

Chacune de nous essayait de consoler l’autre avec des arguments qui certes n’arrivaient à convaincre aucune de nous mais ça faisait quand même du bien d’être ensemble, on se réconfortait les unes les autres.

En fin de compte, je ne regrette vraiment pas d’y être allée! En fait, ça m’a aidé à me rendre vraiment compte de ce départ. Car avant, à chaque fois que je me rappelais d’Alain, je me disais qu’il allait revenir, que ce n’était pas la dernière fois que j’allais le revoir, qu’un jour, tout redeviendrait comme avant, mais là, lorsque je l’avais vu passer par cette grande porte marron, traverser ce couloir peint en beige, j’ai compris que c’était vraiment fini, que rien ne redeviendrait jamais comme avant car il ne reviendrait pas.

Certes, il restera à jamais dans nos cœurs! Lui, c’est le meilleur professeur que je n’ai jamais eu, je l’aime tant, il va me manquer, il va tous nous manquer ! Alain …

Fin…

Cliquez ICI pour lire mes chroniques depuis le début