Le journal extraordinaire d’une danseuse tunisienne / 44

Effectivement, avant une semaine du spectacle, pleins d’évènements étaient survenus dans le pays, des commissariats étaient brûlés, des commerces saccagés, bref, la situation sécuritaire était assez préoccupante. C’est pourquoi, afin de limiter les dégâts, un couvre feu a été instauré tout juste une semaine avant le spectacle, alors qu’on était en pleines préparations !

Mais j’étais convaincue que rien ne pouvait nous gâcher notre spectacle, pas même une bande de salafistes tarés qui brûlaient toutes sortes de bâtiments publiques en signe de protestation !

Du moins, c’est ce que je croyais …

Ne faisant attention à aucun de ces évènements qui se multipliaient partout dans le pays ni à ce couvre feu, le jour de la répétition générale, le Mercredi 13 Juin, je me suis levée tôt le matin et j’ai demandé à ma mère de me déposer à 10h devant le théâtre afin d’acheter les billets avant qu’il ne soit trop tard ! J’étais toute contente de lui avoir trouvé une des meilleures places du théâtre, dans le premier balcon, au centre !

Mais dès que je quittai le guichet, pénétrai à l’intérieur du théâtre et aperçu cette feuille collée juste devant la porte de l’une des loges, toute ma joie s’éteignit, tout cet enthousiasme disparu, s’envola d’un seul coup. Je restai bouche bée devant les mots écris en grosses lettres rouges, ayant du mal à croire ce qui était pourtant écris sous mes yeux, noir sur blanc, ou devrais-je plutôt dire rouge sur blanc !

A suivre …

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