Le journal extraordinaire d’une danseuse tunisienne / 57

Mis à part le fait que je sentais que mon tutu était sur le point de tomber et que mes pointes allaient s’enlever d’une minute à l’autre à cause des rubans qui n’étaient pas assez serrés, tout se passa plutôt bien. Et après la révérence, rebelote ! Encore un sprint ! On court à travers les coulisses puis la grande salle, pour nous trouver dans la loge où se trouvaient les costumes des solistes. Cette fois-ci, j’avais bien trouvé mon tutu mais comme j’étais pressée de l’enfiler, je n’avais pas fait attention et la bretelle s’est déchirée ! C’est tout ce qui manquait ! C’était vraiment la journée des catastrophes ! Bon, au moins cette fois ce n’était qu’une bretelle pas tout un tutu, et j’avais plus de temps, il y avait la danse arabe, russe, chinoise et les colombines qui passaient avant nous. J’avais déjà vu pire ! Nadia, l’une des jumelles qui faisait avec moi les mirlitons se dépêcha d’aller appeler la couturière qui arriva en courant munie d’un fil bleu de la même couleur que mon tutu et d’une énorme aiguille dont elle se servi pour recoudre la bretelle. Cinq minutes plus tard, tout était rentré dans l’ordre, la bretelle était cousue, les pointes resserrées et la coiffe qui consistait en de petites fleurs blanches était bien fixée dans mes cheveux. On avait même eu le temps de répéter une dernière fois notre chorégraphie! Après un petit câlin spécial mirlitons, on entra toutes les trois sur scène et tout se passa sans aucun problème, on était même plus synchronisées que d’habitude ! C’est vrai qu’on formait un super trio !

A suivre …

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