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Portrait de danseuse : Misty Copeland

Voici un article pour toutes les jeunes femmes, danseuses en devenir, qui cherchent l’inspiration. Je vous présente Misty Copeland :

A 29 ans, elle est aujourd’hui la seule soliste noire de l’American Ballet Theatre (ABT, l’équivalent de l’Opéra de Paris à New-York) et seulement la 3ème de l’histoire de cette compagnie.

Elle a pris son premier cours de danse à 13 ans – ce qui est considéré comme très tard et même prodigieux dans le milieu -, elle a un corps atypique au-delà de sa couleur de peau (*) : fort musclée, elle a également de la poitrine, et mesure seulement 1m57 .

En résumé, on peut dire qu’elle partait de bien loin vu le profil habituel des danseuses de ballet. Et pourtant ! Misty Copeland est devenue une femme et une danseuse magnifique, soliste d’une des meilleures compagnies du monde.

Peu de temps après son premier cours de danse, elle a décidé que le ballet était fait pour elle et que son objectif était l’ABT, ni plus ni moins. Au bout de 3 mois de cours de danse, elle commence les pointes. Et pour ses 8 mois de danse, elle participe à un spectacle, une version de Casse-Noisette avec laquelle elle se fait remarquer.

A 15 ans, elle gagne le premier prix d’une compétition en Californie, et se voit offrir une place pour un stage intensif d’été au San Francisco’s Ballet. En 2000, on lui propose une bourse d’étude pour participer au stage de l’American Ballet Theatre. A l’issue de ce stage, elle est choisi parmi 150 danseurs pour rejoindre l’ABT Studio Company (une sorte de Junior Ballet). En 2001, elle rejoint officiellement la compagnie en tant que membre du corps de ballet, et en 2008 elle est promue soliste.

> Son site officiel

> Biographie de Misty Copeland sur Wikipédia (en anglais)

Misty Copeland est un superbe exemple de réussite, par la volonté et le travail. De l’inspiration pour chacune d’entre nous !

(*) Les danseuses noires ou métisses étant encore très peu nombreuses dans le milieu de la danse classique, surtout professionnel. Notons qu’il n’y a jamais eu de noir(e)s à l’Opéra de Paris, et seulement trois métisses à ma connaissance (Eric Vu AnJean-Marie Didière et Raphaëlle Delaunay).

Raphaëlle Delaunay, photographie Jean-François Roudet