Le journal extraordinaire d’une danseuse tunisienne / 38

Alors qu’on se changeait en sautillant sur place afin de nous réchauffer, Mme Sylvie apparut à l’encadrement de la porte : «  Oh ! Mais qu’est-ce que vous faites là les filles ?! Le cour a déjà commencé ! »

« Mais il n’y a aucun sac ! Où sont les autres ? Demandais-je étonnée »

« Le cour se passe en bas ! »

Ainsi, on descendit les escaliers quatre par quatre et on se dirigea vers la grande salle à droite d’où se dégageait une agréable musique classique.

Je frappai doucement à la porte, puis j’entrai et découvris mes copines, déjà installées, qui commençaient les dégagés. Dès qu’il nous remarqua, le nouveau professeur « Alfonso », nous cria dessus avec son accent italien : « Oh ! Mais pourquoi êtes-vous en retard ?! Le cour commence à 9h ! Vous devez donc arrivez à 8h30. »

On se dirigea, tête baissée vers la barre la plus proche et Nadia me chuchota l’oreille :

« Heureusement que c’est est notre professeur juste pour le stage ! Tu imagines si on l’avait pendant toute l’année ? ! »

C’est vrai qu’on nous avait prévenues, on nous avait dit qu’il était dur comme professeur, mais je ne le croyais pas à ce point là…

Néanmoins, je découvris par la suite, qu’en fait, c’était un excellent professeur ! Il nous corrigeait après chaque exercice, comme il le disait, il était un « casse-pied » mais on sentait qu’on travaillait vraiment avec lui ! Et contrairement à ce que j’avais cru au départ, il était très gentil et il rigolait avec nous ! Bizarrement, je l’aimais bien notre « Alfonso » ! Il était plutôt spécial avec ses vieilles cassettes, ses grosses lunettes de soleil qu’il gardait même en cour et son vieux cache-colle enroulé autour de son coup.

A suivre…

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